dimanche 2 septembre 2012

LES NUITS D'ETE ONT DES EFFLUVES D'ENCENS

Certes, mes jambes ont parcouru des milliers de kilomètres mais mon coeur semble avoir fait plusieurs fois l'aller-retour à la lune. Au moins.
En enjambant deux à deux les marches qui me mènent au quatrième étage du numéro 73 du boulevard Voltaire. J'ai un kilo de plomb dans le ventre, les oreilles qui bourdonnent et le coeur au bord des lèvres.

Et lorsqu'il plonge ses yeux clairs dans les miens, et trempe ses lèvres aux miennes, les doutes, appréhensions et questions abreuvent comme la mousson, et cette foutue sensation d'être une adolescente de dix-sept ans en proie aux doutes mais qui a des papillons dans le ventre.

La nuit parait déraisonnablement longue et courte à la fois, je perds toute notion du temps suspendu dans une bulle aux effluves d'encens, je me noie dans l'ozone de son encre, sans reprendre mon souffle une seule fois.


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